C'est en entendant les mots si doux
prononcés par un enfant le long d'une bande son de quelques minutes
que je réalise que ces paroles sont trop précieuses pour être
condamnées à une existence sans futur et n'être conjuguées qu'au
conditionnel du présent. Et je me dis qu'un pays au milieu d'un
monde dans lequel les jeunes gens ne voient pas de continuation à
leur chemin et envisagent leur planète comme quelque chose de
périssable ne peut pas se relever sans l'aide de chacun, sans
quelques courgettes sur les balcons de France et de Navarre.
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