Il y a ces milliers de
livres compressés le long d'étagères identiques. Il y a surtout le
savoir qu'ils renferment, lequel reste dans un silence qui en ferait
presque oublier sa valeur. Les étudiants passent et repassent, leur
sac rempli de câbles, de biscuits écrasés et de bouteilles d'eau
dans lesquelles se noient les envies de dehors et d'air plus léger
que celui des cellules silencieuses. Il y a le cliquetis des claviers
et des multitudes de fenêtres qui s'entremêlent sur les écrans
alors que tout ce dont nous aurions besoin est une rupture de
connexion pour retrouver le chemin des lettres sur le papier, des
pages qui tournent dans le vent et non à l'aide d'une flèche. Et
par là, je ne veux aucunement fustiger les avancées technologiques
que je trouve merveilleuses dans leur diversité et leur gratuité.
Elles me font voyager quotidiennement. Je me soucie simplement de
certaines choses.
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