lundi 17 septembre 2012

19.05.12


Il y a ces milliers de livres compressés le long d'étagères identiques. Il y a surtout le savoir qu'ils renferment, lequel reste dans un silence qui en ferait presque oublier sa valeur. Les étudiants passent et repassent, leur sac rempli de câbles, de biscuits écrasés et de bouteilles d'eau dans lesquelles se noient les envies de dehors et d'air plus léger que celui des cellules silencieuses. Il y a le cliquetis des claviers et des multitudes de fenêtres qui s'entremêlent sur les écrans alors que tout ce dont nous aurions besoin est une rupture de connexion pour retrouver le chemin des lettres sur le papier, des pages qui tournent dans le vent et non à l'aide d'une flèche. Et par là, je ne veux aucunement fustiger les avancées technologiques que je trouve merveilleuses dans leur diversité et leur gratuité. Elles me font voyager quotidiennement. Je me soucie simplement de certaines choses.           

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