mardi 30 octobre 2012

02.12.11


Et si je te disais que je ne veux plus marcher toute seule? Mais que tout ce qui est étranger et pénètre un peu profondément dans mon for intérieur me trouble la vue? Et si je te disais que je ne me vois avec personne d'autre que quelqu'un aux mots français, comprendrais-tu? Si je te disais combien c'est incroyablement difficile de ne pas rester au lit pour toujours quand les gouttes de décembre font la farandole? Parfois je me demande à quoi cela peut bien servir de ne plus voir les jours passer, de toujours voir dans l'avenir une version améliorée du présent alors que tout ne devrait être vécu que sur le coup puisque rien ne peut être plus certain. Je n'aime pas non plus ces jours qui ont l'air de valoir plus que d'autres, noël, anniversaire, pâques, nouvel an. Je crois que chaque jour à le même potentiel en bonheur ou en désamour.    

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