jeudi 27 septembre 2012

07.02.12


Jamais je n'avais pensé au fait que les larmes sont chaudes et naissent à température corporelle. Ce sont des gouttes de 37° qui roulent sur nos joues souvent froides au mois de janvier. Elles ont beau ne pas être glacées, elles résultent toujours d'un excès de froideur quelque part en nous, quand quelque chose se bloque, quand quelque chose ne passe pas, nous taraude, et que le sang ne fait qu'un dernier tour sans trouver de réponses à un trop-plein de questions. Alors cette angoisse se distille et ça coule chaud. Ceci dit, cette chaleur lacrymale se montre réconfortante car nul n'aurait besoin de larmes froides en plus de son chagrin. Et le sel que souvent la langue recueille nous montre le chemin de la mer dans les pleurs. Comme si la peine au bord de la plage nous disait regarde les vagues et les tourments qui se brisent contre les rochers et, si tu lèves les yeux, au loin de la clarté à perte de vue.

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