Nous y voilà, ma belle.
Je te rends à ta vie intérieure. J'ai coupé l'eau, le courant,
j'ai fermé les rideaux et les radiateurs. Je te laisse à ta
poussière et à tes grandes fenêtres qui font ressortir les plus
belles choses et veillent sur ce jardin qui a presque les pieds dans
la rivière. N'oublie pas de ne pas ouvrir aux inconnus mais
d'intriguer les passants qui ne savent pas ce que tu renfermes. Ne
prends pas l'eau et continue à abriter des lézards dans tes
crevasses. Ne bouge pas, évite les coups de foudre trop violents en
mon absence et réponds en silence à mon sourire quand la clé tournera dans la serrure.
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